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Appel à contribution pour la publication de la Revue ANTHROPOPHANIA

LANCEMENT DE LA REVUE ANTHROPOPHANIA No 001

La Revue Anthropophania est une production scientifique de la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale. Le mot « Anthropophania » s’appréhende mieux à la lumière de ses deux étymons grecs : Άνθρωπος (Anthôpos), qui veut dire Homme ; et φανός (phanós) qui renferme le sens de Lumière. Ce terme s’inspire principalement du mythe de Prométhée. En effet, Prométhée, pour remédier à l’erreur de son frère Épiméthée, apporta aux hommes le feu, c’est-à-dire le logos, dont le philosophe détiendrait la meilleure branche brulante. Cette Revue est donc le lieu privilégié d’expression du logos humain que le philosophe, depuis l’Antiquité, utilise pour éclairer les consciences, mettre en lumière les problèmes difficiles à comprendre par le monde commun et devenir, de facto, la lampe de la cité. Antropophania représente donc un outil heuristique fondamental qui permet aux Étudiants philosophes de l’UCAC de jouer ce rôle d’éclaireur.

La Revue Anthropophania ambitionne aider les philosophes-novices à se plonger dans le monde de l’écriture. Elle correspond à un espace d’expression de leur capacité à cogiter, de leur volonté d’aiguiser leur plume et de délier leur langue, face aux grands débats et aux divers défis du siècle. La Revue Anthropophania représente donc un véritable laboratoire de réflexion et d’examen des problèmes majeurs qui minent la conscience-de-soi de l’être humain, en général, et de l’Africain, en particulier.

Le thème du premier numéro de la Revue Anthropophania, intitulé Philosophie et réalités africaines, se veut porteur de sens. Loin d’attiser le vieux débat sur l’existence ou non d’une philosophie africaine, l’exploration de cette thématique est l’occasion de scruter en profondeur

les domaines essentiels où se déroule et se réalise l’existence de l’Africain et des Africains dans la spatialité et la temporalité. Le déploiement thématique aura une valence quaternaire :

  • Axe anthropologique et culturel : si les évènements sinistres de l’esclavage, de la traite négrière, de la colonisation, dans l’ordre du contact de l’Afrique avec d’autres civilisations n’ont pas laissé intacte la culture africaine, il est urgent de s’interroger sur l’identité de l’homme noir et sur sa dimension culturelle : Qui donc est le Négro-africain

? Possède-t-il – effectivement – une culture ? Laquelle ? Comment se déterminent et s’expriment la culture ou encore les cultures africaines dans le monde ? À travers quels symboles, quels rites, quels langages, quelles pratiques… ? Quels seraient les spécificités de la culture africaine ?

  • Axe métaphysique, épistémologique et herméneutique : l’univers africain a produit des pensées profondes qui font sens et peuvent aider les Africains à mieux s’épanouir dans le monde d’aujourd’hui. Il paraît important de les scruter, de les spécifier et de les remettre à jour : quelles sont ces pensées ? Comment les articuler et les rendre opérationnelles dans le contexte actuel ?
  • Axe social, politique et éthique : sans nul doute que la politique aujourd’hui fait objet de méfiance et que la barque des valeurs semble en plein chavirement. Dans un tel contexte, que devient le rôle du philosophe aussi bien sur le plan social et politique que pour la sauvegarde des valeurs qui constituent le socle des communautés locales et permirent leur durabilité sensée dans l’espace et dans le temps ?
  • Axe économique, écologique et éducatif : le philosophe ne saurait se soustraire aux problèmes économiques, écologiques et autres de la cité dans laquelle il vit. Il possède un rôle décisif à jouer en ce qui concerne la conception d’un monde juste, notamment au niveau socio-économique et pratique. Le philosophe participe largement à l’éducation des êtres humains dans leur monde-vécu-ordinaire. Sa vision et son action devraient impacter positivement sur l’élévation anthropologique et le devenir des hommes et des femmes en société. Que faire de nos jours pour assurer la réalisation plénière des Africains dans un continent considéré comme le plus riche en ressources minières mais qui, manifestement et paradoxalement, se présente aussi comme le plus pauvre ?

NORMES POUR LES AUTEURS DE LA REVUE ANTHROPOPHANIA

Normes générales

  1. Ne seront considérés pour publication que les Articles conformes aux Normes de la Revue.
  2. La Revue accepte les contributions originales en Anglais, en Espagnol et en Français.
  3. Les Articles qui seront soumis à la Revue Anthropophania ne doivent pas avoir été publiés ailleurs, en quelque langue que ce
  4. Les Articles couvrent les différents champs de recherche en philosophie ; ils peuvent être ouverts à d’autres lieux théoriques et porter sur des registres pratiques
  5. Les Articles sont envoyés en version numérique (Word) à l’adresse mail de la Revue Anthropophania et à celle du Coordonnateur général.
  6. Avant la publication, les auteurs recevront une version PDF de l’épreuve de leur Article pour correction. Les corrections seront envoyées aux adresses indiquées plus
  7. Une fois publié, l’Article sera envoyé en fichier PDF à son
  8. Aucune contribution financière n’est exigée pour la soumission et la publication des Articles. Une fois publiés, les articles appartiennent à la
  9. Tous les articles proposés sont soumis à l’appréciation des membres du Comité de rédaction et du Conseil scientifique de la Revue ; et, dans certains cas, à des Experts indépendants, des personnes à même de donner un avis objectif sur la production scientifique. Les noms des auteurs d’Article et ceux des évaluateurs ne sont pas communiqués.
  10. Les Articles non publiés ne seront pas retournés à leurs

Normes méthodologiques de production des textes scientifiques

Logiciel de traitement : WORD Police : Times new roman  Taille du texte : 12

Interligne : Multiple 1,25

Nombre de pages : entre 10 et 12 pages au maximum

Pages : numérotées de façon continue

Marges : Normales

Texte scientifique : L’article doit être accompagné d’une synthèse de 4 à 5 lignes qui présente la problématique et l’essentiel du contenu, avec 5 mots-clés.

Titres et sous-titres : Les Titres des articles comprennent 20 mots maximum et sont en gras ; les Titres des sections sont aussi en gras ; les Sous-titres 1 sont écrits en gras et en italiques ; les Sous-titre 2 le sont en italique

Notes de bas de pages : insertion automatique à numérotation continue ; taille 10 points

Références bibliographiques : En notes de bas de page §§ Les références bibliographiques doivent être uniformes tout au long du texte et suivre les modèles suivants :

Pour les livres

Henri Bergson, 2008, Les deux sources de la morale et de la religion (1932), Paris, PUF, p.

  1. [Pour la première mention ; la seconde et les suivantes : Henri Bergson, 2008, Les deux sources de la morale et de la religion (1932), p. 55 §§ Ibid., p. 55 §§ Ibid., p. 33…] Pas de mention Op. cit.
Pour les articles / Citations

Stève Gaston Bobongaud, 2014, « Traditions philosophiques et rites funéraires », in Les funérailles chrétiennes en Afrique. Études pluridisciplinaires sur la mort dans les sociétés africaines contemporaines, Elvis Elengabeka (ed.), Paris, Karthala, pp. 15-39.

Tshiamalenga Ntumba, 1986, « La complémentarité radicale des sciences et le primat de l’éthique », in Problèmes de méthodes en philosophie et en sciences humaines en Afrique. Actes de la 7ème Semaine Philosophique de Kinshasa, Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, pp. 261-268.

Stève Gaston Bobongaud, 2005, « Penser le divin », Revue Philosophique Ancienne no 25, p. 65.

Bernard Gabarou, 2014, « La question de la scolastique en théologie », Revue Interdisciplinaire de l’Afrique Noire, vol. 45 / no 25, pp. 32-34.

Commentaires : En Notes de bas de page

Citations et extraits de textes : Les citations brèves (4 lignes) sont incluses dans le texte et mises entre guillemets, pas en italique ; les citations longues (plus de 4 lignes) sont disposées en retrait et restent sans guillemets, pas en italique §§ Taille des citations longues : 11,5 points. Elles devraient être mises en retrait gauche de 0.5 cm.

Mots étrangers : en italique

Bibliographie

La liste bibliographique doit être organisée dans l’ordre alphabétique des noms, suivis des prénoms.

  • Bergson (Henri), 2008, Les deux sources de la morale et de la religion (1932), Paris, PUF.
  • Bobongaud (Stève Gaston), 2014, « Traditions philosophiques et rites funéraires  »,  in Les funérailles chrétiennes en Afrique. Études pluridisciplinaires sur la mort dans les sociétés africaines contemporaines, Elvis Elengabeka (ed.), Paris, Karthala, pp. 33- 45.
  • Bobongaud (Stève Gaston), 2021, La recherche scientifique aujourd’hui, Paris, L’Harmattan [Questions nouvelles de philosophie].
  • Gabarou (Bernard), 2014, « La question de la scolastique en théologie », Revue Interdisciplinaire de l’Afrique Noire, 45 / no 25, pp. 30-40.
Nota bene :
  • Les manuscrits devront être envoyés en formats lisibles par le traitement texte Word. Prière de ne pas envoyer de documents en PDF. Les textes peuvent être écrits en Français, en Anglais ou en Espagnol, accompagnés d’une synthèse de 4 à 5 lignes qui présente la problématique et l’essentiel du contenu, avec 5 mots-clés.

Ø  Les textes des contributions scientifiques pour la Revue Anthropophania 001 sont attendus au plus tard le 02 Septembre 2022 avant minuit aux adresses suivantes : revueanthropophania@gmail.com ; stevebobongo@gmail.com

  • Dès l’envoi de leur contribution scientifique, les auteurs recevront un courrier électronique de la Revue qui en accusera bonne réception.

 

Le Secrétaire Scientifique de la Revue Anthropophania

LOUIS SEBGO

Le Coordinateur général du Cercle Anthropophania

Pr STÈVE GASTON BOBONGAUD

UCAC-ICY
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