Faculté de Philosophie – Un Symposium International en perspective : ZLECAf, Réussir le pari de l’Intégration Africaine
SYMPOSIUM INTERNATIONAL TRANSDISCIPLINAIRE
Organisé par la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale à l’occasion de son 30ème anniversaire
PROJET ZLECAf – UCAC
CERAQI §§ CREAC §§ INNOV’AFRICA §§ ANTHROPOPHANIA
THÈME :
Opérationnaliser la ZLECAf comme accélérateur de l’intégration africaine :
Enjeux, défis et perspectives
Yaoundé, Campus de Nkolbisson, 07-09 mai 2025
APPEL À CONTRIBUTION
TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE DÉPLOIEMENT DU PROJET ET L’ORGANISATION DU SYMPOSIUM (Version PDF)
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
La Zone de Libre Échange Continental Africaine (ZLECAf) représente un projet décisif et une dynamique fondamentale de la vie économique et commerciale de l’Afrique. Elle correspond, tout à la fois, à une vision, une ambition, un programme, une articulation, une régulation, un plan d’action, une mise en réseau des atouts économiques et des opportunités commerciales des États du continent. Comme nous le savons, dans sa conception et ses orientations préliminaires, la ZLECAf entre dans la stratégie de matérialisation et de mise en application de l’Agenda 2063 élaboré par l’Union Africaine : « La Vision de développement de l’Afrique contenue dans l’Agenda 2063 et ses aspirations sont traduites en objectifs, domaines prioritaires, cibles et actions à mener à travers des plans décennaux, dont le premier couvre la période 2013-2023 ».
Comme initiative, la ZLECAf s’inscrit proprement dans la vision de l’Union Africaine (UA) et dans la ligne des projets majeurs conçus et retenus pour assurer une meilleure intégration ainsi qu’une plus grande visibilité et vitalité économiques du continent. Entre autres, il s’agit de ceux-ci : projet du réseau intégré de trains à grande vitesse ; projet de l’université virtuelle africaine ; projet du passeport africain et de la libre circulation des personnes ; projet du réseau virtuel africain ; Forum africain annuel…
Pour favoriser l’éclosion, l’évolution et la maturation du Projet ZLECAf, plusieurs personnes et diverses instances ont été mobilisées et mises à contribution. Des négociateurs de haut calibre, des responsables politiques, des experts économiques, des structures gouvernementales locales, des institutions sous-régionales et internationales, des médiateurs et facilitateurs de tout genre, ont fourni de gros efforts. Ils se sont largement engagés. Dans ce sillage, diverses initiatives ont vu le jour et de nombreuses rencontres ont été organisées.
Ce qui va déboucher sur la signature formelle de l’Accord et à l’officialisation du Projet : « Après plusieurs initiatives lancées ici et là pour renforcer l’intégration économique en Afrique, l’UA a organisé, le 21 mars 2018, à Kigali, au Rwanda, le pays aux mille collines, la 10e Conférence extraordinaire des Chefs d’États et de gouvernements. Celle-ci a abouti à la signature de l’Accord portant création de la ZLECAf ». Cet Accord sera prolongé par différents Protocoles qui se rapportent respectivement « au commerce des marchandises, au commerce des services ainsi qu’aux procédures relatives au règlement des différends » ainsi que bien d’autres qui seront progressivement établis ».
On peut dire que, dans sa formulation générale et sa configuration de base, la ZLECAf présente un puissant potentiel développemental. Elle se donne à découvrir comme un moteur important et un vecteur déterminant du décollage épocal du continent. Elle se trouve à même d’ouvrir des champs et d’initier des chantiers qui devraient largement contribuer au sursaut économique des sous-régions et des États africains, comme le souligne l’Institut Africain de Développement Économique et de Planification (IDEP) : « Rassemblant 54 pays, plus de 1,2 milliard de personnes et un PIB supérieur à 2,5 billions de dollars, la ZLECAf peut constituer une force puissante pour remédier à la marginalisation persistante de l’Afrique dans l’économie mondiale et faire mieux entendre la voix de l’Afrique dans les grandes enceintes ». De même, au sein du continent, le Projet ZLECAf devrait être foncièrement utile. Il peut contribuer à « surmonter les nombreux obstacles [inhérents] à l’intégration régionale et à accroître considérablement le commerce et les investissements intra-africains ». Par l’entremise de la sphère commerciale comme « moteur de la croissance, la ZLECAf peut stimuler les possibilités de diversification industrielle, en créant des emplois pour les hommes et les femmes, y compris pour la jeunesse africaine, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de développement inscrits dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 ».
La ZLECAf est porteuse de multiples défis et de nombreuses ambitions pour le devenir de l’Afrique. Dans son déploiement et son opérationnalisation, elle s’est fixée de grands objectifs. Elle est en train d’acquérir une teneur exceptionnelle et une véritable épaisseur. Voici l’expression de quelques-uns de ses objectifs constitutifs et structurels :
Dans ses objectifs généraux, la ZLECAf vise à :
- (a) créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique » telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063 ;
- (b) créer un marché libéralisé pour les marchandises et services à, travers des cycles successifs de négociations ; […]
- (e) promouvoir et réaliser le développement socio-économique inclusif et durable, l’égalité de genres et la transformation structurelle des États parties ; […]
- (f) renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial ;
- (g) promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire ; et
- (h) résoudre les défis de l’appartenance à une multitude d’organisations qui se chevauchent, et accélérer les processus d’intégration régionale et continentale.
On notera que des structures, des mécanismes, des procédures normatives, administratives, juridiques et autres sont continuellement mis en œuvre afin de faciliter l’implémentation et de favoriser la réussite du Projet ZLECAf. Ils veulent contribuer à une meilleure distribution de ses avantages potentiels au niveau continental. Ce qui suppose une attention et une implication particulières des États et de leurs principaux responsables : « La capacité de l’Afrique à tirer parti des avantages de la ZLECAf dépendra de l’engagement des États membres à respecter les calendriers de libéralisation et les autres dispositions de l’Accord de la ZLECAf, de leur capacité à concevoir et à mettre en œuvre des stratégies nationales et des politiques d’atténuation, et de leur intérêt continu pour les négociations restantes ».
En clair, la ZLECAf a surgi comme une vision et s’établit progressivement comme une dynamique en vue d’assurer l’intégration de l’Afrique à travers le registre économique. Aux niveaux formel et substantiel, elle porte les ambitions d’intégration économique de tout un continent : « La création de la ZLECAf apparaît ainsi comme une étape majeure dans la longue marche vers l’intégration économique en Afrique. Elle vise une élimination progressive des barrières tarifaires entre les cinquante-cinq États du continent ». Ce qui, selon les chiffres de l’UA, permettra de créer « un vaste marché […] avec une taille d’environ 1,3 milliards de consommateurs, devant atteindre 1, 7 milliards en 2030 et de 2,5 milliards en 2050 (soit 26 % de la population mondiale en âge de travailler). Ce marché est juste comparable à ceux de la Chine et de l’Inde. La ZLECAf se positionne donc comme le plus important marché de libre échange, en se référant au nombre d’États parties (54) ».
Dans cette ligne, après les grands ratés, les multiples insatisfactions et les nombreuses insuffisances des projets et programmes initiés antérieurement, la ZLECAf devient le lieu majeur d’expression et le milieu privilégié d’expérimentation du projet séculaire d’intégration africaine, En réalité, l’intégration africaine a pris forme et s’est « matérialisée par un foisonnement de regroupements interétatiques et d’accords de libre-échange dont les formes et les effets ont souvent varié d’une situation à une autre ». On pense singulièrement ici au cheminement initié avec l’OUA – Organisation de l’Unité Africaine – (1963) jusqu’à l’Union Africaine (2002), en passant par le Plan d’action de Lagos (1980), le Traité d’Abuja (1991) et le NEPAD – Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique – (2001). En tenant compte de cet itinéraire et en considérant l’aménagement géographique des différentes Communautés Économiques Régionales (CER), on peut aisément affirmer que « l’adhésion à ces différents projets d’intégration en Afrique a été la traduction d’une aspiration plus large à l’intégration continentale, avec pour repères historiques les différents mouvements panafricains pour les valeurs partagées, l’autonomie collective du continent et son indépendance économique ».
LA ZLECAf apparaît pour nous comme le nouveau nom et le nouveau lien de l’intégration africaine. Pour qu’elle puisse être authentique et authentifiante, pour qu’elle puisse répondre réellement et correctement aux attentes des braves populations africaines, la ZLECAf est invitée à transcender ses aspects constitutifs, ses lignes formelles, sa structuration verticale, sa forme proprement institutionnelle et sa configuration typiquement économico-commerciale. Le Projet ZLECAf doit s’efforcer à intégrer les plans et insérer les registres qui constituent l’existence ordinaire des hommes et des femmes d’Afrique ainsi que leur quête d’une vie comblée sur terre. Ce qui suppose un élargissement de sa vision et une dilatation de ses ambitions.
En effet, la ZLECAf possède beaucoup d’atouts. Elle recèle de nombreuses potentialités non-encore exprimées ni exploitées, du fait, entre autres, de sa (con)-centration maximale dans les sphères formelle, institutionnelle, économico-financière… Elle peut être réarticulée et redimensionnée. Elle devrait être arrimée à l’existence concrète des braves populations locales et rejoindre leurs besoins quotidiens. Ce qui contribuerait, plus pertinemment, à l’émergence humaine et au développement durable de l’Afrique.
À ce niveau, il ne s’agit aucunement de réécrire les lignes directrices ni de reformuler les contenus fondateurs du Projet ZLECAf. Il s’agit plutôt d’inscrire son action et d’envisager son appropriation dans une vision plus large et plus fédératrice. Il faudrait entrevoir l’implémentation et l’opérationnalisation de la ZLECAf en se greffant effectivement à la courbe des besoins des hommes et des femmes appartenant aux sociétés locales. Ce qui signifie qu’en dehors de ses procédés économico-commerciaux, de ses mécanismes juridiques, de ses orientations politiques et pratiques…, la ZLECAf peut prendre corps et se doter d’une configuration stratégique beaucoup plus sociale et territoriale. À ce niveau, il s’agit, selon notre vision et nos ambitions, d’opérer à l’émergence d’une ZLECAf différentielle ; une ZLECAf qui, tout en conservant sa texture structurelle et sa teneur institutionnelle, présente une figure afro-communautaire notable et une valence populaire acceptable.
Dans cette dynamique, il paraît impérieux de créer des leviers, d’initier des procédés, d’instituer des parcours et d’élaborer des programmes (sociaux, associatifs, communautaires, pédagogiques, communicationnels…), qui favoriseraient la compréhension, la réception, l’appropriation et la vulgarisation de la ZLECAf dans les champs sociétaux, les milieux politiques, les secteurs économiques, les sphères administratives et professionnelles ainsi que les couches populaires de nos pays. Il faut le signaler, la ZLECAf semble mal connue ou mieux, peu connue par le grand public et même par les élites, les leaders d’opinion, les intellectuels, les scientifiques, les universitaires, les enseignants, les cadres, les professionnels, les employés, les travailleurs, les artisans, les artistes, les hommes et femmes de culture, les chefs traditionnels, les responsables religieux… Elle reste, en quelque sorte, l’apanage des centres et cabinets d’expertise, des milieux techniques, des structures institutionnelles, des instances économiques, financières et commerciales… Les populations, les couches professionnelles et sociales qu’elle concerne ne sont que très peu informées sur sa texture, ses avantages et ses potentialités.
Dans le monde universitaire, plus précisément, la ZLECAf n’est ni maîtrisée, ni traitée scientifiquement, ni moins vulgarisée. Elle ressemble à l’Union Africaine, qui est souvent considérée comme une entité séparée des populations et une structure n’appartenant qu’aux cercles gouvernementaux, au monde d’en-haut ; une organisation sans implication ni impact réel sur la vie quotidienne des peuples et nations du continent. Les thématiques immanentes à l’Union africaine, à l’intégration africaine, à la ZLECAf représentent une portion congrue des plans directeurs et des projets de recherche des structures universitaires. Elles n’apparaissent qu’occasionnellement et approximativement dans les travaux de recherche et les parcours curriculaires des établissements ; excepté, bien évidemment, quelques centres et instituts spécialisés dans le domaine des relations internationales et de l’intégration sous-régionale.
C’est dans cette ligne que prend corps la vision et se spécifie les ambitions du présent Symposium International Transdisciplinaire. En organisant cette rencontre heuristique, nous voulons activer la dynamique de l’intégration africaine, en nous appuyant sur le lieu économique et le lien commercial qu’est la ZLECAf. Il s’agit d’envisager dans quelles mesures et sous quelles conditions, la ZLECAf va se déterminer et se réaliser dans l’espace continental, en boostant le vœu d’unité et enrichissant la volonté d’intégration des sous-régions et États locaux. L’intégration est conçue à plusieurs niveaux et prend plusieurs formes. Elle concerne, entre autres, les sphères politique, stratégique, économique, géographique, juridique, académique, heuristique, scientifique… Elle s’élargit aux perspectives anthropologico-culturelles, aux horizons éthico-axiologiques et aux logiques symbolico-religieuses. Tout en perçant la réalité qu’est la ZLECAf, le Symposium nous permettra de naviguer dans les sentiers multipolaires de l’intégration africaine afin d’en définir le sens ainsi que d’en déterminer les jeux et enjeux.
Au niveau théorique, il s’agira de déblayer le champ conceptuel de l’intégration africaine, d’en spécifier la philosophie, d’en illustrer l’historicité, d’en présenter la géographie ainsi que les dimensions significatives. Le Symposium sur la ZLECAf devient ainsi une occasion favorable qui nous est offerte pour scruter l’espace continental, afin d’entrevoir l’effectivité et la potentialité du projet d’intégration africaine, d’individualiser ses acquis, ses tensions, ses contradictions, ses limites, mais aussi et surtout ses vives promesses. Des problématiques générales et nodales comme la poussée démographique, la réalité démocratique et la visée développementale vont innerver la totalité de l’itinéraire théorique du Symposium. Elles vont être décryptées et analysées avec minutie, afin de spécifier leur impact et de déceler leur originalité en ce qui concerne le mouvement de l’intégration africaine.
La forme du Symposium est hybride. Sa structure organisationnelle reste singulière et sa démarche méthodologique se veut originale. Elle ambitionne consocier les visions et confronter les orientations des responsables institutionnels locaux et internationaux, des instances de l’UA, des praticiens de l’intégration africaine, des organisations sous-régionales et de la ZLECAf, avec les élaborations et théorisations de chercheurs, d’enseignants universitaires et autres ; tout en s’ouvrant aux expressions et angulations des hommes et femmes de culture, de divers intellectuels, de patrons et chefs d’entreprise, de professionnels, de travailleurs des secteurs formels et informels, de groupes sociaux, de communautés territoriales, de personnes appartenant au monde commun…
À souligner que la réalisation et la matérialisation du Symposium s’inscrit dans une dynamique plus englobante. En effet, le Symposium représente la matrice du Projet ZLECAf-UCAC qui est initié par la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale – avec l’ensemble des unités de recherche qu’elle abrite –, à l’occasion du 30ème anniversaire de son lancement. Ce projet obéit aux intuitions d’élargissement de la vision et des ambitions de la ZLECAf aux secteurs-clés de la vie des peuples et nations locaux, afin de favoriser et de densifier la réalité de l’intégration africaine.
Le Projet ZLECAf-UCAC est en mouvement. Il est constitué de divers segments et d’actions efficientes à réaliser graduellement. Des précisions et orientations inhérentes au déploiement de celui-ci sont fixées et projetées dans les résultats envisagés de la mise en branle du Symposium. En outre, dans le sillage du Symposium International Transdisciplinaire, une Foire Internationale du Made in Africa (FIMA) et un Festival International des Musiques et Danses Africaines (FIMDA) seront organisés. Ce qui élargira la vision de l’intégration et enrichira la gamme d’activités prévues.
AXES THÉMATIQUES
Axe 1 : Institutionnel, Juridico-réglementaire et Préjudiciel
Le 1er Axe porte sur les institutions, les structures gouvernementales, les instances locales et internationales qui opèrent sur la ZLECAf. La parole va être principalement donnée ici aux responsables, aux experts, aux praticiens et autres personnalités qui occupent un rang magistral dans la gestion des secteurs-clés et l’agencement de la marche du continent. Il s’agira de présenter les agendas, les accords, les traités, les programmes, les projets, les mécanismes, les procédés, les structures qui ont été mis en place pour favoriser la matérialisation de la ZLECAf. Il s’agira aussi et surtout de souligner les difficultés, les déficits, les défis et impératifs immanents à l’implémentation concrète de la ZLECAf : quels sont les préjudices rémanents et les grands efforts qui restent à faire ? Les problèmes de sécurité, de violence, de guerres et de paix comme défis organisationnels et enjeux développementaux du continent, dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf, seront de mise. Les contributions scientifiques d’experts, de négociateurs, de facilitateurs, d’enseignants et chercheurs dans les domaines politiques, diplomatiques, stratégiques, militaires, juridiques, humanitaires…, vont enrichir et approfondir la production heuristique de ce 1er Axe du Symposium.
Axe 2 : Économique et Commercial
L’Axe numéro 2 veut approcher la réalité qu’est la ZLECAf dans sa forme et sa substance générales. Il sera question de comprendre le Projet ZLECAf matériellement, d’envisager ses atouts, de projeter ses potentialités en direction du continent africain et de ses braves populations. Le second Axe va visiter principalement les sphères économiques et commerciales. Il s’élargira aux aspects financiers, commerciaux, énergétiques, industriels, techniques, technologiques, techno-numériques, ergonomiques, managériales, professionnels… Il faudrait envisager les avantages réels et les grands bénéfices qui profiteront aux pays africains dans la mise en œuvre de la ZLECAf. Dans cet ordre, on considérera les jeux et enjeux du secteur formel dans le Projet ZLECAf ; cependant, on imaginera aussi la direction et les dimensions du secteur informel dans le processus de sa maturation. Les actions, réactions et propositions des différentes entreprises, compagnies, structures professionnelles, entités financières et autres engagées dans le monde économique, en considérant la montée de la mondialisation, devront être prises en compte.
Axe 3 : Heuristique et Épistémologique
Le 3ème Axe du Symposium va nous plonger dans des problématiques beaucoup plus heuristiques et scientifiques. Il concerne spécialement les enseignants-chercheurs et autres acteurs heuristiques. Il s’agit d’analyser, d’articuler et d’évaluer le projet ZLECAf d’un point de vue théorique et disciplinaire. Il faudrait problématiser et chercher à rendre compte de la pertinence, la cohérence et la congruence des paradigmes convoqués dans la conception de la ZLECAf. Il s’agit d’entrevoir si le bassin théorique mobilisé et les plans scientifiques élaborés autour du Projet ZLECAf s’inscrivent dans le Sitz im Leben des populations africaines ; s’ils répondent à leurs attentes réelles, suivent les principaux référents de leur monde-de-vie-ordinaire et ont un lien dynamique avec les valeurs fondatrices des sociétés locales (Ubuntu, Bomoto, Bumuntu, Solidarité, Hospitalité, Palabre, Bisoïsme…).
Cet Axe va aussi intégrer les questions d’éducation et de formation. Il s’agit d’envisager les modèles de formations à offrir aux masses et populations d’Afrique, à l’aune de la ZLECAf ; d’agir en vue de reconfigurer et surtout potentialiser les systèmes éducatifs parfois considérés comme problématiques et même souvent décriés en Afrique ; d’imaginer les types d’Université et de projets de recherche à activer pour favoriser l’appropriation et la divulgation de la ZECAF.
Axe 4 : Social et Dynamiques Émergentes
Le 4ème et ultime Axe du Symposium va se pencher sur les problématiques sociales, communautaires, territoriales, environnementales, populaires… immanentes à l’intégration africaine. Il va spécialement individualiser les différentes dynamiques émergentes inhérentes à l’opérationnalisation du Projet ZLECAf. Il s’agira d’envisager la diffusion et la divulgation de ce projet, en entrevoyant le concours des hommes et femmes qui appartiennent au monde commun ; d’indiquer les jeux et spécifier les enjeux de leur contribution à la vitalité de la ZLECAf ; de proposer des voies et de cibler des moyens qui aideront à transformer la ZLECAf en une structure véritablement africaine et démocratique. Le Symposium va se pencher sur les dynamiques majeures qui entrent en jeu dans l’existence concrète et interagissent dans l’expérience ordinaire des populations concernées par le Projet ZLECAf ; en entrevoyant, entre autres, la place des femmes et des jeunes dans les processus engagés. Les questions de protection et de promotion de l’environnement seront convoquées. De même, la contribution des savoirs endogènes, des sources autochtones et des ressources rurales sera vivement sollicitée.
Les autres intuitions et intentions non exprimées dans les Axes du Symposium, les éléments théoriques ou pratiques recoupant des aspects non indiqués dans notre démarche, mais permettant de discuter de la ZLECAf et de l’intégration africaine, pourraient être proposés et présentés dans ce dernier mouvement des contributions scientifiques. À ce niveau, pour éviter toute réduction des horizons et tout rétrécissement du spectre épistémologique, le Symposium fera montre d’une grande ouverture heuristique.
OBJECTIFS ET RÉSULTATS ATTENDUS
Objectifs généraux :
Dans ses objectifs généraux, le Symposium vise à :
- Contribuer à l’élargissement de la vision et à l’enrichissement des ambitions du Projet ZLECAf, notamment au sujet de son appropriation et son implémentation dans le monde universitaire, les milieux intellectuels, les sphères sociales, les zones territoriales, les couches populaires…
- Établir une nouvelle dynamique de l’intégration africaine en partant de la ZLECAf.
Objectifs spécifiques :
Les objectifs spécifiques du Symposium International Transdisciplinaire sont dynamiques et complémentaires ; entre autres, il s’agit de :
- Faire connaître et mieux comprendre la ZLECAf au monde universitaire africain et au large public du continent ;
- Assurer la vulgarisation, la diffusion et la réception populaire de la ZLECAf ;
- Envisager les atouts et potentialités de la ZLECAf, en surplombant la vision uniquement structurelle, économique et commerciale, et maximiser ses bénéfices pour les peuples et nations d’Afrique, en embrassant leur vie entière et leur existence ordinaire ;
- Assurer le dialogue et créer des passerelles actives entre les institutions spécialisées, les structures sous-régionales et nationales opérant dans le cadre de l’Union africaine, de l’intégration africaine et de la ZLECAf, avec le monde universitaire et le milieu de la recherche ;
- Mobiliser les ressources humaines, institutionnelles, intellectuelles, politiques, stratégiques, juridiques, économiques, scientifiques, techniques, techno-numériques, technologiques, énergétiques, écologiques, sociales, culturelles, territoriales, communautaires, religieuses… autour du projet ZLECAf ; et élaborer des matériaux éducatifs, académiques, pédagogiques, didactiques, communicationnels… à propos de son implémentation ;
- Consocier les idées et conjuguer les forces d’enseignants-chercheurs et d’autres acteurs heuristiques pour réfléchir et agir autour de la ZLECAf et du projet d’intégration africaine ;
- Faire participer structurellement l’Université Catholique d’Afrique Centrale ainsi que les autres institutions universitaires locales qui le souhaitent au mouvement d’intégration africaine ;
- Matérialiser le Projet ZLECAf à l’Université Catholique d’Afrique Centrale (ZLECAf-UCAC), notamment au sein de la Faculté de Philosophie, de ses différents parcours et de ses unités de recherche ;
- Célébrer le 30ème anniversaire de la Faculté de Philosophie de l’UCAC.
Résultats attendus et impacts envisagés (Projet ZLECAf-UCAC) :
- La consécration de l’UCAC-Faculté de Philosophie (à travers son laboratoire de recherche Innov’Africa) comme Think Tank de l’Union Africaine, de l’intégration africaine et de la ZLECAf
- L’érection de la Chaire ZLECAf-UCAC des Sciences et Pratiques de l’Intégration Africaine (CZU-SPINAF) ;
- L’initiation d’un Certificat Universitaire ZLECAf (C.U.Z.), qui illustrerait les résultats d’un parcours spécifique consacré aux formations sur les itinéraires, les théories et les pratiques immanentes à la réalité de la ZLECAf ;
- Le lancement du Concours en vue d’octroyer des Bourses annuelles ZLECAf-UCAC aux trois meilleurs étudiants retenus (Licence-Master-Doctorat) pour la réalisation des travaux de recherche portant spécifiquement sur l’intégration africaine ;
- La création d’une Classe Doctorale de Haut Niveau (CDHN) sur l’Union Africaine, l’Intégration africaine et la ZLECAf (Classe tournante sous-régionale de Doctorants dont les travaux porteront sur la ZLECAf, sur l’émergence, l’intégration et le développement africains) ;
- Le lancement de l’Observatoire Socio-Professionnel Sous-Régional de l’implémentation de la ZLECAf et de la mise en œuvre de l’intégration africaine ;
- La publication des Actes du Symposium International Transdisciplinaire ;
- L’édition du Bulletin Annuel ZLECAf-UCAC ;
- La production d’un millier de brochures et livrets en vue de la promotion et de la vulgarisation du Projet ZLECAf dans l’espace universitaire, les lieux sociaux, les milieux populaires ;
- La promotion de l’édition de bandes dessinées et de la réalisation de courts métrages sur l’intégration africaine ;
- La mise en mouvement du Réseau Heuristique Panafricain (RHP) des chercheurs universitaires et autres acteurs heuristiques acquis à la cause de l’intégration africaine ;
- La création et promotion des Clubs Union-Africaine / ZLECAf.
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- Wamkele Keabetswe Mene et alii, 2023, AfCFTA : A New Era for Global Business and Investment in Africa. Insight Report, World Economic Forum [https://www3.weforum.org/docs/WEF_Friends_of_the_Africa_Continental_Free_Trade_Area_2023.pdf].
- World Bank Group, 2020, The African Continental Free Trade Area Economic and Distributional Effects, Washington, International Bank for Reconstruction and Development / The World Bank.
- https://au.int/fr/agenda2063/vue-ensemble
- https://au.int/fr/treaties/accord-etablissant-la-zone-de-libre-echange-continentale-africaine
- https://au.int/sites/default/files/treaties/34248-treaty-consolidted_text_on_cfta_-_fr.pdf
- https://au.int/sites/default/files/treaties/36437-treaty-consolidted_text_on_cfta_-_fr.pdf
- https://ecosocc.au.int/en/documents-archives
- https://issafrica.org/fr/iss-today/le-marche-unique-africain-doit-profiter-a-tous-de-maniere-equitable
- https://library.fes.de/pdf-files/international/20258.pdf
- https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-area-background-and-role-of-customs/
- https://openknowledge.worldbank.org/server/api/core/bitstreams/ef1aa41f-60de-5bd2-a63e-75f2c3ff0f43/content
- https://repository.uneca.org/handle/10855/24228
- https://repository.uneca.org/handle/10855/43823?locale-attribute=fr&
- https://tradeunionsinafcfta.org/fr/guide-sur-la-zlecaf/
- https://tradeunionsinafcfta.org/fr/guide-sur-la-zlecaf/
- https://tradeunionsinafcfta.org/fr/reports_and_publicat/briefing-des-centres-nationaux-sur-laccord-de-la-zone-de-libre-echange-continentale-africaine-zlecaf-deuxieme-edition/
- https://tradeunionsinafcfta.org/fr/reports_and_publicat/briefing-des-centres-nationaux-sur-laccord-de-la-zone-de-libre-echange-continentale-africaine-zlecaf-deuxieme-edition/
- https://tradeunionsinafcfta.org/fr/reports_and_publicat/guide-sur-la-zone-de-libre-echange-continentale-africaine-zlecaf/
- https://www.afdb.org/fr/news-keywords/african-continental-free-trade-area-afcfta
- https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2012/04/19/ci-poverty-reduction-strategy-papers.
- https://www.banquemondiale.org/fr/topic/trade/publication/the-african-continental-free-trade-area
- https://www.bfmtv.com/economie/international/afrique-la-nouvelle-zone-de-libre-echange …html]
- https://www.cnzlecaf.gouv.ci/pays/signataire/
- https://www.icao.int/ESAF/Documents/meetings/2023/ACI-AFRAA-CANSO-IATA-ICAO
- https://www.macmap.org/fr/learn/afcfta
- https://www.policycenter.ma/sites/default/files/2022-09/PP_13-22_Moubarack%20Lo.pdf
- https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/octobre-2022/linitiative-de-commerce-guid%C3%A9-de-la-zlecaf-prend-son-envol-et-vise-%C3%A0-faciliter
- https://www.un.org/africarenewal/fr/topic/zlecaf
- https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/poverty/.
- https://www.undp.org/africa/afcfta
- https://www.uneca.org/sites/default/files/keymessageanddocuments/fr-afcfta-infographics-french_v05.pdf
- https://www.weforum.org/publications/afcfta-a-new-era-for-global-business-and-investment-in-africa/
- https://x.com/AfCFTA?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
CHRONOGRAMME, ORIENTATIONS MÉTHODOLOGIQUES ET PRÉSENTATION DES CONTRIBUTIONS SCIENTIFIQUES
Publication et mise en ligne : 31 Août 2024
Modalités et délais de soumission des propositions :
Les propositions de contributions ne doivent pas excéder deux pages (police Times New Roman taille 12, interligne 1,25). Elles devraient indiquer clairement le Titre de la communication, l’Axe dans lequel s’insère la proposition, la problématique, la méthodologie qui sera employée ainsi que suggérer déjà les grandes articulations du plan de la future communication. Les résumés peuvent être envoyés en Français, en Anglais, en Swahili, en Espagnol, en Portugais, accompagnés de cinq mots-clés au maximum et de références bibliographiques ainsi que d’une présentation sommaire de l’auteur de 5 à 10 lignes (institution de rattachement, poste, quelques publications importantes si possible).
Les résumés sont attendus au plus tard le 30 Novembre 2024 avant minuit aux adresses
suivantes :
symposium-international-transdisciplinaire@ucac-icy.net ; stevebobongo@gmail.com
Les auteurs recevront des réponses à partir de la date du 31 Décembre 2024
Dialogue et échanges avec le Secrétariat de rédaction en vue de l’élévation de la qualité de la production scientifique : Janvier-Mars 2024
Modalités et délais de soumission des textes définitifs : Les auteurs sont priés d’envoyer la version définitive de leur contribution scientifique au plus tard le 31 Mars 2025 avant minuit aux adresses électroniques indiquées ci-dessus.
Les textes définitifs ne doivent pas excéder douze pages (résumé et bibliographie compris). Ils doivent clairement indiquer, le titre et l’axe de la contribution, les noms et prénoms de l’auteur ou des auteurs. Ils seront rédigés en Times New Roman, taille de police 12 avec interligne de 1,25 ; les titres des parties du texte seront en gras, ceux des sous-parties seront en gras et en italique. Seuls 2 niveaux de titres sont autorisés (I et I.1, I.2, etc. / II et II.1, II.2, etc.). Les textes réarticulés (après les remarques et l’expertise du Comité scientifique), doivent également comporter un résumé en français et dans l’une des langues suivantes : Anglais, Swahili, Espagnol, Portugais ; accompagné de cinq mots-clés au maximum ainsi qu’une présentation sommaire de l’auteur de 5 à 10 lignes (institution de rattachement, poste, dernières publications importantes si applicable).
Normes méthodologiques ajoutées pour la production des textes
(NORCAMES adaptées et Normes IPIS réarticulées)
- Logiciel de traitement : WORD
- Police : Times New Roman
- Taille du texte : 12
- Interligne : Multiple 1,25
- Nombre de pages : entre 10 et 12 pages au maximum
- Pages : numérotées de façon continue
- Marges : Normales
- Notes de bas de pages : insertion automatique à numérotation continue
- Références bibliographiques : En notes de bas de page §§ Les références bibliographiques doivent être uniformes tout au long du texte et suivre les modèles suivants :
- Pour les livres
- Bergson, 2008, Les deux sources de la morale et de la religion (1932), Paris, PUF, p. 37.
- Pour les articles / Citations
- Bobongaud, 2014, « Traditions philosophiques et rites funéraires », in Les funérailles chrétiennes en Afrique. Études pluridisciplinaires sur la mort dans les sociétés africaines contemporaines, Elvis Elengabeka, dir., Paris, Karthala, pp. 15-39.
- Tshiamalenga Ntumba, 1986, « La complémentarité radicale des sciences et le primat de l’éthique », dans Problèmes de méthodes en philosophie et en sciences humaines en Afrique. Actes de la 7ème Semaine Philosophique de Kinshasa, Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, pp. 261-268.
- Bobongaud, 2005, « Penser le divin », Revue Philosophique Ancienne no 25, pp. 65-78.
- Gabarou, 2014, « La question de la scolastique en théologie », Revue Interdisciplinaire de l’Afrique Noire, vol. 45 / no 25, pp. 32-34.
- Commentaires : En notes de bas de page
- Citations et extraits de textes : En italiques. Les citations brèves (5 lignes) sont incluses dans le texte et mises entre guillemets, pas en Italique ; les citations longues (plus de 5 lignes) sont disposées en retrait et restent sans guillemets, pas en Italique.
- Taille des citations longues : 11,5
- Bibliographie
- Bergson (Henri), 2008, Les deux sources de la morale et de la religion (1932), Paris, PUF.
- Bobongaud (Stève Gaston), 2014, « Traditions philosophiques et rites funéraires », in Les funérailles chrétiennes en Afrique. Études pluridisciplinaires sur la mort dans les sociétés africaines contemporaines, Elvis Elengabeka, dir., Paris, Karthala, pp. 33-45.
- Bobongaud (Stève Gaston), 2021, La recherche scientifique aujourd’hui, Paris, L’Harmattan [Questions nouvelles de philosophie].
- Gabarou (Bernard), 2014, « La question de la scolastique en théologie », Revue Interdisciplinaire de l’Afrique Noire, vol. 45 / no 25, pp. 30-40.
ORGANISATION DU SYMPOSIUM
Supervision générale
Responsable : Pr Thomas Bienvenu Tchoungui (Recteur de l’UCAC)
Membres : Charles Moukala (Vice-Recteur) ; Pr Jean-Paul René Ondoua Omgba (Secrétaire Général Académique) ; SGAd UCAC, Pr Stève Gaston Bobongaud (Doyen Fac Philo), Dr Siméon Essama Owono (Vice-Doyen Fac Philo)
Coordination générale et orientations heuristiques : Stève Gaston Bobongaud
Référents / Points Focaux Ministériels du Cameroun : Secrétariat Général 1er Ministre, MINFI, MINEPAT, MINESUP, MINCOMMERCE, MINADER, MINPMEESA
Comité scientifique
Président : Pr Stève Gaston Bobongaud, Professeur Titulaire et Doyen,
Faculté de Philosophie – UCAC (Yaoundé)
Vice-Présidents
- Pr Auguste Nsonsissa, Professeur Titulaire CAMES, Université Marien Ngouabi (Brazzaville)
- Pr Emmanuel Mukambilwa Banywesize, Professeur Ordinaire, Université de Lubumbashi
- Pr Cécile Dolisane Ebossé, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé I
- Pr Louis-Claude Mbarga, Maître de Conférences, UCAC (Yaoundé)
- Pr Décaird Kouadio Koffi, Maître de Conférences CAMES, Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan)
Rapporteurs
- Pr Steeve Elvis Ella, Maître de Conférences CAMES, ENS / Université Omar Bongo (Libreville)
- Pr Christian Kouadio Yao, Maître de Conférences CAMES, Université Alassane Ouattara (Bouaké)
Membres
- Pr Souleymane Bachir Diagne, Full Professor, Columbia University (New York)
- Pr Jean-Emmanuel Pondi, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé II
- Pr Yacouba Konaté, Professeur Titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan)
- Pr Éric Mathias Owona Nguini, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé II
- Pr Yves Paul Mandjem, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé II
- Pr Joseph Vincent Ntuda Ebode Pr Titulaire, Université de Yaoundé II
- Pr Pierre Fonkoua, Professeur Titulaire, ENS / Université de Yaoundé I / ICT University
- Pr Ernest Touna Mama, Professeur Titulaire Émérite, Université de Yaoundé II
- Pr Pius Ondoua, Professeur Titulaire Émérite, Université de Yaoundé I
- Pr Bruno Bekolo Ebé, Professeur Titulaire Émérite, Université de Douala
- Pr Dr Simon Mougnol, Professeur Ordinaire, Ludwig-Maximilians-Universität (München)
- Pr Jacques Nanema, Professeur Titulaire CAMES, Université Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou)
- Pr Clément Anicet Guiyama-Massogo, Professeur Titulaire CAMES, Université de Bangui
- Pr Marie-Thérèse Mengue, Professeur Titulaire, UCAC (Yaoundé)
- Pr Emile Kenmogne, Professeur Titulaire, Université de Dschang
- Pr Évariste Dupont Boboto, Professeur Titulaire CAMES, Université Marien Ngouabi (Brazzaville)
- Pr Augustin Mutuale, Professeur Titulaire, Institut Catholique de Paris,
- Pr Antoine Batamba Balembu, Professeur Ordinaire, Université de Kinshasa
- Pr Lazare Marcelin Poamé, Professeur Titulaire, Université Alassane Ouattara (Bouaké)
- Pr Léonard Santedi Kinkupu, Professeur Ordinaire, Université Catholique du Congo (Kinshasa)
- Pr Stephen Kizito Forbi, Professeur Titulaire, UCAC (Yaoundé)
- Pr Jean-Paul Betengne, Professeur Titulaire, UCAC (Yaoundé)
- Pr Claude-Ernest Kiamba, Professeur Titulaire, UCAC (Yaoundé)
- Pr Armand Leka Essomba, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé I
- Pr Marcellin Nguelé Abada, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé II
- Pr Youyou Baende Bofota, Professeur Ordinaire, Université de Kinshasa
- Pr Lucien Ayissi, Professeur Titulaire, Université de Yaoundé I
- Pr Roger Moundoué, Professeur Titulaire, Université de Douala
- Pr Anatole Fogou, Professeur Titulaire, ENS / Université de Maroua
- Pr Khadija Boutkhili, Professeur Ordinaire, Université Mohammed V (Rabat)
- Pr Thierry Amougou, Professeur Ordinaire, Université Catholique de Louvain
- Pr Célestin Tagou, Professeur Ordinaire, Université Protestante d’Afrique Centrale (Yaoundé)
- Pr Fatima Ait Ben Lmadani, Professeur Ordinaire, Université Mohammed V (Rabat)
- Pr Arthur Mukenge Ngoie, Associate Professor, Rhodes University (Grahamstown)
- Pr Dr Epiphane Khinoun, Professeur Assimilé, UCAC (Yaoundé)
- Pr Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, Maître de Conférences, Université Marien Ngouabi (Brazzaville)
- Pr Vincent de Paul Allambademel, Maître de Conférences CAMES, Université de N’Djamena
- Pr Gervais Gnaka Lagoké, Associate Professor, Lincoln University (Pennsylvanie)
- Pr Armand Brice Ibombo, Maître de Conférences CAMES, Université Marien Ngouabi (Brazzaville)
- Pr Jean-François Ndzana, Maître de Conférences, UCAC (Yaoundé)
- Pr Etienne Kimessoukié Omolomo, Maître de Conférences, UCAC (Yaoundé)
- Pr Ivan Djossa Tchokote, Maître de Conférences, UCAC (Yaoundé)
- Pr Pamphile Biyoghe, Maître de Conférences CAMES, Université Omar Bongo (Libreville)
- Pr Bernaïce Ada Djabou, Maître de Conférences, ENS / Université de Yaoundé I
- Pr Paul Christian Kiti, Maître de Conférences CAMES, Université d’Abomey Calavi (Cotonou)
- Pr Brice Arsène Mankou, Maître de Conférences, Université de Rouen Normandie
- Pr Nathanaël Noël Owono Zambo, Maître de Conférences, Université de Yaoundé I
- Pr Évariste Romuald Bambara, Maître de Conférences CAMES, Université Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou)
- Pr Pierre Tchimabi, Maître de Conférences, ENS / Université de Maroua
Comité de lecture et Secrétariat de rédaction
- Président : Pr Pierre Tchimabi, Vice-Coordonnateur Scientifique (Innov’Africa)
Vice-Présidents :
- Pr Bernaïce Ada Djabou
- Dr François-Xavier Akono
- Dr Valèse Makpto Kengne
- Dr Robert Ondobo
- Dr Kevin Aubin Phouet-Foé
Membres :
Pr Stève Gaston Bobongaud ; Pr Louis-Claude Mbarga ; Dr Geneviève Ngono Atangana ; Dr Clément Aboudi Nola ; Dr Patrick Ndodé Sikossi ; Dr Pierre Kengne Talom ; Dr Martine Cécile Ngo Nyemb-Wisman ; Dr Georges Claude Deutou Pouleu ; Dr Jacob Cléophas Defo Nzikou ; Dr Armand-Marc Beyene ; Dr Éricbert Tambou Kamgue ; Dr Cédric Eyebe ; Dr Line Murielle Emah Ngono ; Dr Hilaire Kamga ; Dr Christelle Njiki Bikoï ; Dr Pierre-Yves Bessala Dzomo ; Dr Sylvestre Ngouo Ndadjo ; Dr Marlène Sokeng Fomena ; Mr Yves Biakolo ; Mr Jean Doum Hani ; Mr Julien Nkounou ; Mr Passo Boris Donfack ; Mr Marc Vianay Nanga Elleme ; Mr Gilles Alain Ndé Fonkou
Comité d’Organisation
Président : Dr Siméon Essama Owono, Vice-Doyen (Faculté de Philosophie)
Vice-Présidents :
- Dr Léopold Mfouakouet
- Dr Michel Nti Mballa
- Dr Noël Solange Ngo Yebga
- Mr Pierre-Germain Belinga
Secrétaire Général : Dr Line Murielle Emah Ngono
Secrétaire Général Adjoint : Dr Kevin Aubin Phouet-Foé
Sous-comité chargé des Relations avec les Participants : Dr Michel Nti Mballa
Sous-comité chargé du Rapport général :
Responsable : Dr Kevin Aubin Phouet-Foé
Membres : Dr Hubert Bienvenu Gombet-Ohana ; Dr Véronique Noah ; Mr Marc Vianay Nanga Elleme ; Mr Gilles-Alain Ndé Fonkou ; Mr Passo Boris Donfack ; Mr Jean Doum Hani ; Mlle Joyce Cindy Ntyame Abengdang ; Mr Oscar Ndayishimiye
Sous-comité chargé de la Gestion matérielle, logistique et financière :
Mr Hubert Kisito Muolobo ; Dr Gertrude Mete Ngono
Conseiller financier (Expert) : Mr Pascal Mamboundou
Membres :
Tous les responsables ainsi que les membres des laboratoires et organes heuristiques de la Faculté de Philosophie :
- CERAQI : Centre de Recherches Africaines et Questions Interculturelles
- CREAC : Centre de Recherche en Éducation pour l’Afrique Centrale
- INNOV’AFRICA : Laboratoire de Recherche sur l’Innovation et l’Émergence Africaine
- ANTHROPOPHANIA : Organe Heuristique des Étudiants de la Faculté de Philosophie
Référent Foire Internationale du Made in Africa (FIMA) : Mr Valère Halbrecht Akoué (Délégué du Recteur en charge de la Coopération interuniversitaire – UCAC)
Référent Festival International des Musiques et Danses Africaines (FIMDA) : Mr Denis Kpolom (Maître de chœur principal §§ Chorale universitaire Saint Augustin – UCAC)
Comité d’implémentation du Projet ZLECAf-UCAC
Chef de projet : Mr Guy Tiyon, Expert et Manager International, Directeur des Stages et de l’Employabilité à l’UCAC
[Levée de fonds ; Financent de l’organisation ; Mise en œuvre de la Classe Doctorale de Haut Niveau ; Bourses ZLECAf-UCAC, Foire Internationale du Made in Africa ; Festival International des Musiques et Danses Africaines, etc.]
Membres : Pr Zozo Nkoulou Nkoulou, Pr Ivan Djossa ; Pr Pascal Touoyem ; Dr Noël Emmanuel Babissagana ; Dr Etienne Ndenga ; Dr Gertrude Mete Ngono ; Mr Patrice Bigombe Logo ; Mr Valère Halbrecht Akoué ; Mr Frédéric Amba ; Mme Delphine Ngo Bayiga ; Mme Charlotte Amouga ; Mr Hubert Kisito Muolobo ; Mr Urbain Tog Yedji ; Mr Guy Merlin Tchagoua
Conseiller juridique (Expert) : Pr Jean-Paul Betengne
Partenaires Institutionnels, Académiques et Financiers
Liste officielle en constitution / Consultations préliminaires
Comité d’appui au Symposium International et au Projet ZLECAf-UCAC
[Responsables, Experts, Conseillers, Référents, Agents de liaison, Facilitateurs, Personnes Ressources Nationales et Internationales…]
Comité de Parrainage (en cours d’instauration) :
Exc. Ministre Pr Ghislain Thierry Maguessa Ebomé ; Exc. Ministre Jacqueline Lydia Mikolo ; Exc. Ministre Henri Djombo ; Mr Michel Dzombala…
Responsables, Experts, Référents Institutions, UA, CER, ZLECAf :
[En consultation, liste à étoffer et confirmer]
Exc. Mr François Kanimba ; Exc. Dr Tabuna Honoré ; Mr Jean Luc Mastaki Namegabe ; Mr Jacob Kotcho ; Mr Komi Tsowou ; Mr Jean Bertrand Azapmo ; Mr Martin Zêh-Nlo ; Mme Dorothée Ouissika ; Mr Boide Ould Sghair ; Mme Leila Ben Ali ; Mr Yves Ekoué Amaizo ; Rev. Dr Louison Emerick Bissila Mbila ; Mr Christian Gaillard ; Mr Pascal Mamboundou…
Autres Responsables, Experts, Personnes Ressources Nationales et Internationales :
[En consultation, liste à étoffer et confirmer]
Pr Luc Sindjoun ; Pr Alain Didier Olinga ; Pr Isaac Tamba ; Pr Alain Kiyindou ; Pr Charles Binam Bikoï ; Pr Magellan Omballa ; Pr Pierre Jonathan Bikanda ; Pr Michel Kouam ; Pr Jean-Marie Bodo ; Dr Valère Eteka ; Dr Christian Edmond Pout ; Dr Pierre Joubert Nguetse Tegoum ; Dr Ulrich Metende ; Dr Pénélope Natacha Mavoungou Pemba
Exc. Paul Nsoni Benga ; Mr Théophile Armel Fopa Diesse ; Mr Parfait Eppoh ; Mr Francisco-Nzè Nze Nsang ; Mr Luc Serge Sambot ; Mr Martin Kouka ; Mr Christian Gaillard ; Mr Pascal Mamboundou ; Mr Pascal Loemba Niambi ; Mr Éric Eloundou Ngah ; Mr Serge Christian Eboto ; Mr Jean-Michel Yloulou-Bayenda ; Mme Germaine Ashu ; Rev. Exc. Mgr Andrew Nkea Fuanya ; Rev. Exc. Mgr Mathieu Madega Lebouakehan ; Rev. Christopher Ngolele
Référent ZLECAf : Mr Jacob Kotcho
Référent CICIBA : Mr Christian Gaillard
Référent CEMAC : Mr Pascal Mamboundou
Référent Union Africaine : Rev. Dr Louison Emerick Bissila Mbila
Référent République du Congo : Mr Pascal Loemba Niambi
Référents Europe et Asie : Pr Brice Arsène Mankou ; Rev. Christopher Ngolele
Référents États-Unis et Canada : Dr Ulrich Metende ; Dr Pénélope N. Mavoungou Pemba